samedi 12 juillet 2008

A la découverte d’Asakusa

Il n’est pas temps de traîner. Un petit somme, une douche, et sitôt arrivée, sitôt repartie. Nous sommes toujours jeudi, il est 15 heures, et nous partons à l’assaut de notre quartier. Pour notre premier jour nous faisons local, d’autant qu’une des locataires allemandes et son amie indonésienne nous ont conseillé la visite du temple d’Asakusa. Nous voilà donc parties, carte en main et (petits) sacs sur le dos. Il nous fallait 20 minutes à pied pour rejoindre le temple. Nous en avons mis une bonne trentaine, voire plus, se demandant même si nous arriverions un jour.


Vers le quartier d’Asakusa, les rues s’animent. Nous passons devant plusieurs rues commerciales protégées par un toit. Le temple est plus loin, sur notre droite. Sur l’un des toits, s’élève comme une pointe dorée. Le monument, massive, est dans une architecture japonaise traditionnelle, avec ses toits pentus, relevés aux extrémités, et ses couleurs rouges, noires et or.

Du monde se presse à l’entrée, et des échoppes sont dressées, vendant nourriture et plantes aux fruits couleurs piments ressemblant à des grosses fraises, qui portent bonheur. Partout, des femmes et des enfants, ainsi que quelques hommes, en yukata (kimono d’été), tenue traditionnelle des jours de fête. Au sein du temple se déroule une cérémonie, shintoïste je crois. Avant d’entrer dans le temple, les japonais font une offrande au Dieu. Ils jettent d’abord une pièce dans un autel rectangulaire, puis s’inclinent et formulent une prière (un vœu en quelque sorte), puis frappe à deux reprises dans leurs mains, et saluent de nouveau. A l’intérieur, ils se pressent pour apercevoir la cérémonie et le bouddha d’or et jette de nouveau des pièces. Puis ils sortent et flânent autour des échoppes ou dans les rues commerçantes qui jouxtent le temple.

La faim commence à se faire sentir. Il est 17 heures, nous n’ avons rien avalé depuis l’avion. Nous craquons pour des okonomiwaki, des omelettes japonaises agrémentées de beaucoup de légumes et autres ingrédients. Mes premiers okonomiwaki !!!! Un régal !!!! Et bien des forces pour le retour qui s’est avéré long, trèèèès long. En clair, nous nous sommes perdues (ça devient une habitude à force) et retrouver son chemin par le biais de japonais qui ne parle pas anglais… Je dois dire que les cours d’Yvonne se sont révélés bien utile, car nous avons retrouvé notre chemin seulement une bonne demi-heure après notre première demande de renseignements. De vrai pros!!!!


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