samedi 19 juillet 2008

Tokyo / Utsunomiya - Utsunomiya / Tokyo

Le train et le métro japonais ne présentent guère de différence. En fait, ils sont même strictement identiques. Des rangées de sièges collées à la cloison, et le droit de rester debout pour celui qui, entré le dernier, n’a plus de place assise.


Nous avons deux heures pour rejoindre Utsunomiya. Nous aurions bien pu prendre le Shinkansen (TGV local), bien plus rapide, mais il ne passe pas par Shinjuku, et nous ne voulions pas encore changer de gare. Nous sommes donc parties pour deux heures, que nous passerons essentiellement à dormir, sur des sièges inconfortables qui me donneront mal au dos..
Passé Tokyo, le paysage délaisse les immeubles pour des maisons pavillonnaires, les rues grises et embouteillées pour une campagne verdoyante et ordonnée, et le ciel nuageux pour…un ciel toujours aussi nuageux. Faut pas trop en demander non plus.


A Utsunomiya, nous prenons un second train (un « local », prononcez à l’anglaise) pour Nikkô. La gare est plus petite et il est plus facile de s’y repérer. Pendant qu’Yvonne entame son déjeuner, je pars à la chasse aux informations. Je trouve un contrôleur (mes principaux indics au sein des gares : toujours postés aux portiques qui ferment l’entrée et la sortie des gares et métro…gare à qui n’a pas son ticket, il doit en payer un second pour sortir, comme c’est arrivé une fois à Yvonne). « Summimasen… Nikkô? » (« Excusez-moi… Nikkô? ») En deux mots, j’ai fais le tour de la situation. Le contrôleur qui m’a très bien compris (de plus en plus fière ) me montre les horaires sur un panneau. Pour le quai, je n’ai qu’à montrer du doigt les affichages dédits quais pour qu’il m’indique le cinq. Rien de plus simple…


Il nous faudra encore une cinquantaine de minutes pour rejoindre Nikkô (sur la Nikkô Line). Le paysage devient boisé. C’est la cambrousse, la vrai.

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