samedi 12 juillet 2008

Où nos héroïnes font la fine bouche

Après s’être (encore perdue), nous trouvons finalement notre hôtel. New Koyo, charmante bâtisse de briques rouges, d’où émergent deux balconnets. Le quartier que nous venons de traverser ne nous a pour l’heure guère réjoui. Terne, sombre, sans guère de vie, il incarne pourtant un Tokyo assez méconnu qu’est celui de la périphérie. Pour ce qui est du dépaysement, on repassera. La vue de notre hôtel pimpant nous redonne le sourire... juste le temps d’y entrer. De l’intérieur, son aspect est vieillot, miteux et sans guère d’attrait. Le gérant est assez sympathique, malgré son visage de gangster et sa bouche cerné d’un bouc noir. Son office est tout de suite à l’entrée. Sur la gauche, une salle de repas et de rencontres permet aux locataires de se retrouver et de faire connaissance, voire de manger. Le long d’un couloir se succèdent le bain, réservé aux hommes ou aux femmes selon les heures, puis les douches.



Enfin la cuisine et quelques lavabos.

Ne restent que les chambres. Yvonne est expédiée au troisième étage, dans une chambre japonaise qui donne sur les toits des immeubles voisins. Je n’ai guère cette chance. Je suis au rez-de-chaussée, réveillée par tous les bruits alentours. Ma chambre est obscure, les murs y sont sales et des rideaux se dégage une odeur de cigarette froide. Quant à la vue, je n’ai droit qu’à un mur de briques de béton que j’atteins en tendant la main.


Je me suis dit : « Mais qu’est-ce que je fous là???? » avant de me rappeler « On s’en fout où on dormira, tant qu’on a un lit... » Il paraît que j’aurais dit ça...Me souviens pas... (HOU la menteuse !!!!)... Bon, ok, je l’ai dit, et je l’assume... Mais c’est le flip une chambre pareille !!!! D’un autre côté, le lit est confortable et l’odeur me rappelle les fins de soirées. Alors au fond, je m’y retrouve !

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