lundi 14 juillet 2008

La Tokyo Tower et Roppongi

Nous avons choisi de consacrer notre samedi soir à faire la fête. Parées de nos atours tout droit sortis de Shibuya, nous prenons donc le métro direction Roppongi, THE place to be on a saturday night (blog intégralement en anglais à la fin du voyage…nan je déconne).


Auparavant, petit détour par la Tokyo Tower, la tour Eiffel locale, qu'il faut absolument voir de nuit, paraît-il. Bien sûr, nous tournons un moment avant de la trouver, demandant même notre chemin, un pas avant de s'apercevoir qu'elle se dressait sous nos yeux... (on est doué ou on l'est pas... nous on l'est pas). Quelques rues plus loin, nous voilà au pied de la tour mythique, en métal rouge et blanc.
Nous envisageons d'en gravir les étages (avec l'ascenceur, nous n'avons pas encore complètement perdu la tête !!!), mais préférons le repli devant l'interminable file d'attente. Il semble que nous n'étions pas seules à avoir eu cette idée... Départ donc pour Roppongi (prononcé Rop pongui...).
En réalité, nous avons vraiment gravi la Tokyo Tower... Enfin son ombre...

En fait, l'ombre de son nom...

Les immeubles brillent de mille feux. La sortie du métro nous dépose face à un building clinquant, dans un bâtiment rond, lumineux et transparent (ça vous parle, je le sens).
Nous nous dirigeons dans un premier temps à Roppongi Hills, le fameux bâtiment blanc et élégant. Affamées, les jambes rompues par notre escapade à Shibuya, nous traversons le bâtiment de bas en haut, s’extasiant devant les boutiques de vêtements aux prix exorbitants et les restaurants tout aussi inaccessibles. Lasses, nous quittons Roppongi Hills, assez froid après découverte, et sans même avoir trouvé le restaurant de Joêl Robuchon qui pourtant s’y cache.

Notre nouvelle option est de parcourir les rues en quête d’un encas pas trop cher. Nous repérons le Trullys coffee pour notre dessert (qui sera fermé à notre retour), mais pas de restaurant. Par contre des occidentaux nous en croisons à la pelle. Plus sans aucun doute que les japonais. Tous venus profiter des bars et des boîtes du quartier, qui finalement ne nous attirent pas plus que ça.

Alors que la faim a presque raison de moi, il apparaît enfin, de l’autre côté de la rue. Un restaurant de sobas, des soupes japonaises. Il sera notre sauveur, les soupes étant peu chères et délicieuses. Au retour, sur les coups de minuit (à Tokyo, si tu rates le dernier métro, tu peux toujours rentrer à pied, mais pas espérer arriver chez toi avant le petit matin…), nous nous arrêtons au combini (supermarché ouvert 24h/24), sur la route du ryokan. La soirée se terminera sur le banc d’un arrêt de bus, à déguster une glace « Grand Parfait » et un chocolat frappé, en regardant les couche-tard passés.

Aucun commentaire: