samedi 12 juillet 2008

A la recherche d’un hébergement

9h15, heure locale (1h15 du matin en France….vous étiez tous en train de roupillezr bande de faignasses!!!!). Arrivée à Narita Airport. Il y a à peine quelques minutes, une passagère a fait une crise dans l’avion, avec évanouissement et tremblement. Ca n’a pas vraiment rassuré Yvonne qui digérait difficilement le petit déjeuner à l’anglaise en pleine turbulence.
Vu d’en haut, le Japon montre déjà une structuration extrême. Les cultures (des rizières je pense car elles brillaient sous le soleil) sont divisées en rectangle de même taille et se suivent dans un ordre parfait. Une belle image d’arrivée, quoique un peu flippante je l’avoue…
L’arrivée à Narita est surtout marquée par la somme de papiers à fournir. Si nous nous repérons assez rapidement parmi les écriteaux anglo-japonais, expertes des aéroport que nous sommes devenues, nous sommes rapidement confrontées à deux inconnues : le bureau de l’immigration et celui que je traduirais de consommation…La douane quoi… Au bureau de l’immigration, nous fournissons un premier papier, qui renseigne notre pays hôte sur notre identité, notre métier et nos occupations à venir sur le territoire. Nous sommes bien incapables de leur préciser où nous irons dormir, l’ignorant nous même. On nous demande ensuite de donner nos empreintes, sur des appareils numériques super perfectionnés, et de faire un sourire à la caméra caché dans le miroir dans lequel nous nous observons depuis le début de l’interrogatoire. Je pensais la sécurité hautement renforcée avec la présence du G8 à Hokkaido. En fait, nous n’avons droit qu’aux formalités d’usage. Nos sacs récupérés, nous rendons le papier des objets interdits aux douaniers, sans autres formalités.
Et nous voilà enfin libre à Tokyo!!! Enfin à l’aéroport de Tokyo, où nous resterons deux bonnes heures, le temps de changer notre monnaie (l’euro est à 164 yen, une affaire je vous dis !!!) et surtout de se dégoter un lit pour la nuit. Après avoir tourné une bonne demi-heure dans l’aéroport et demandé à quelques guichets (nos sacs de onze kilos sur le dos, n’oubliez pas), nous trouvons enfin secours auprès de l’office du tourisme de l’aéroport. Nous avons par la même occasion un premier aperçu de la gentillesse et de la serviabilité des japonais. Notre hôtesse, une petite brune manucurée (autrement dit digne représentante de la population féminine japonaise), s’est démenée pour nous trouver un hôtel disponible pour notre séjour à Tokyo. Elle a appelé près de cinq hôtels pour nous trouver des chambres pour la semaine, puis les a tous rappelé un par un pour les réserver. Au final, nous passerons deux nuits au New Toyo Hotel, deux nuit au Taito Hotel, un nuit au Sakura Youth Hostel, et la dernière nuit de nouveau au New Toyo Hotel. Le tout en japonais, ce dont nous aurions été bien incapables. Quand aux renseignements, elle nous les a fourni dans un anglais impeccable, le sourire aux lèvres, faisant tout pour nous trouver les logements les plus avantageux. Une chance inespérée alors que nous redoutions l’anglais des japonais et le notre également. Je me suis surprise à tenir la conversation dans un anglais correct, moi qui ne me pensais guère capable d’aligner plus de trois mots. Ainsi rassurées sur notre logement, nous n’avons plus qu’à rejoindre Tokyo.

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